L'appâtage permanent des rongeurs a été interdit depuis 2019 en France en raison de plusieurs raisons. Tout d'abord, cette méthode contribue à l'empoisonnement involontaire d'espèces non ciblées, ce qui augmente les risques d'empoisonnement primaires et secondaires. En laissant les appâts rodonticides en place en permanence, il y a un risque accru que d'autres animaux, tels que des animaux de compagnie ou des animaux sauvages, consomment ces appâts et soient empoisonnés.
De plus, l'utilisation prolongée d'appâts rodonticides a conduit à une résistance génétique accrue chez les rongeurs, rendant les produits moins efficaces pour contrôler les infestations. En interdisant l'appâtage permanent, la France cherche à minimiser l'apparition de résistances aux substances actives des rodonticides, préservant ainsi leur efficacité à long terme.
Les conséquences de cette interdiction pour les techniciens hygiénistes sont qu'ils doivent désormais respecter de nouvelles réglementations et ajuster leurs méthodes de lutte antiparasitaire. Ils ne peuvent plus utiliser l'appâtage permanent comme méthode préventive, mais doivent se limiter à des traitements curatifs après avoir détecté une présence avérée de rongeurs. Les techniciens doivent suivre les instructions mentionnées sur l'étiquette des produits rodonticides, vérifier régulièrement les postes d'appâtage et évaluer l'efficacité du traitement.
Il est recommandé aux techniciens hygiénistes de faire un diagnostic préalable pour détecter une infestation de rongeurs, de suivre les fréquences de passage recommandées pour les contrôles des postes d'appâtage, et d'adapter les moyens de lutte en fonction des résultats. Ils doivent également évaluer l'efficacité du traitement et prendre des mesures supplémentaires si nécessaire, comme changer de substances actives en cas de résistance avérée ou utiliser des pièges mécaniques comme alternative.
En ce qui concerne les alternatives à l'appâtage permanent, il est recommandé d'éviter l'intrusion des rongeurs en utilisant des dispositifs anti-intrusion et en comblant les trous et les points d'entrée. Des appâts non toxiques, tels que des placebos, peuvent être utilisés pour surveiller l'activité des rongeurs et déterminer les espèces présentes. Les pièges mécaniques, tels que les tapettes, peuvent également être utilisés pour capturer les rongeurs. Il est important de suivre les protocoles de piégeage appropriés et de prendre des mesures pour tuer les animaux capturés avec humanité.
En résumé, l'interdiction de l'appâtage permanent en France vise à réduire les risques d'empoisonnement non ciblé et la résistance génétique chez les rongeurs. Les techniciens hygiénistes doivent s'adapter à cette interdiction en utilisant des méthodes de lutte alternatives et en respectant les réglementations en vigueur.
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